Les conditions pour devenir auto-entrepreneur
Le statut auto-entrepreneur comme activité principale ou comme activité secondaire est une situation réservant des avantages indéniables, aussi bien financièrement ou au niveau de l'expérience engrangée par cette opportunité. En quelques points, les voici :
Le statut auto-entrepreneur comme activité principale ou comme activité secondaire est une situation réservant des avantages indéniables, aussi bien financièrement ou au niveau de l'expérience engrangée par cette opportunité. En quelques points, les voici :
- Cotisations allégées (avec l’ACRE) et leurs paiements simplifiés
- Cumul de statut, être auto-entrepreneur et étudiant, chômeur ou encore salarié, c’est possible
- Emploi du temps entièrement modulable selon vos disponibilités
- Liberté d’entreprendre et de vivre l’expérience de lancer son entreprise
- Droit à la formation 100% gratuit
- Garder ses droits en fonction de son activité
- Une comptabilité allégée
- Contrairement aux autres statuts juridique, si vous êtes auto-entrepreneur et que vous ne générez pas de chiffre d’affaires, vous n’avez rien à payer en charge
- De nombreuses aides sont disponibles (ACRE, ARCE, NACRE…)
Les inconvénients du statut auto-entrepreneur
Bien qu’étant un régime simplifié et comportant de nombreux avantages, le statut auto-entrepreneur comporte aussi des inconvénients. Nous vous avons listés les principaux que voici :
- On peut vite atteindre les limites de chiffre d’affaires autorisé pour le statut auto-entrepreneur. Si cela arrive 2 années consécutives vous sortez du régime social de l’auto-entrepreneur et vous devez opter pour une nouvelle forme d’entreprise.
- Les cotisations que doit payer l’auto-entrepreneur sont calculées sur la base du chiffre d’affaires et non sur la base du bénéfice comme c’est souvent le cas pour les autres régimes juridiques.
- L’auto-entrepreneur, bien qu’il est rattaché au régime social général, ne jouit pas du même type d’avantages que les salariés pour la protection sociale.
- Vis à vis de la protection du patrimoine, l’auto-entrepreneur doit être vigilant. En effet son activité n’est pas rattachée à une entité complètement indépendante, il n’est donc pas à l’abri de se faire saisir ses biens en cas de défaillance professionnelle par des créanciers professionnels. Cependant son domicile principal reste protégé.
- En tant qu’auto-entrepreneur vous avez moins de crédibilité auaprès des banques, et il est souvent plus difficile, comparé à d’autres statuts juridiques, d’obtenir des financements.
Les limites de chiffre d'affaires
Pour bénéficier du régime de la micro-entreprise, votre chiffre d’affaires annuel ne doit pas dépasser, pour une année civile complète (du 1 er janvier au 31 décembre de la même année), les plafonds suivants :
- 176 200 € pour une activité de vente de marchandises, d’objets, de fournitures, de denrées à emporter ou à consommer sur place, ou pour des prestations d’hébergement, y compris les meublés de tourisme classés, à l’exception de la location de locaux d’habitation meublés dont le seuil est de 70 000 €
- 72 500 € pour les prestations de services relevant de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ou des bénéfices non commerciaux (BNC)
- En cas d’activité mixte (vente et prestations de services), le chiffre d’affaires global ne doit pas dépasser 176 200 € incluant un chiffre d’affaires maximal de 72 500 € pour les prestations de services.
Les obligations du régime auto-entrepreneur
Comme pour toutes les situations, l'activité d'auto-entrepreneur est soumise à des obligations, qui ne restreignent pas la liberté d'exercice de l'activité :
- Obligation de déclarer ses revenus (comme pour toutes les activités) et de payer ses cotisations sociales. Il est possible de faire ses déclarations de cotisations sociales au rythme mensuel ou trimestriel.
- Ouvrir un compte bancaire dédié si vous dépassez 10 000€ de chiffre d’affaires, deux années consécutives.
- Pouvoir accéder à vos documents comptables pendant 10 ans (factures, livres des recettes, devis…).
- Obligation de s’immatriculer auprès du Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) si l’indépendant exerce une activité commerciale et s’il s’agit d’une activité artisanale il faudra se rapprocher du répertoire des métier